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La gestion alternative continue de séduire

Les 100 plus grands gérants en actifs alternatifs ont vu leurs encours croître de 6 % en 2014. Les sociétés américaines dominent le classement de Towers Watson.

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Le premier français, Axa IM est seulement 12 ème dans le classement mondial des gérants d’actifs alternatifs (immobilier, « hedge funds », infrastructures, etc)

Par Réjane Reibaud

Publié le 29 juil. 2015 à 21:10

La gestion alternative continue de croître à travers le monde. Selon le cabinet Towers Watson, qui s’intéresse chaque année au Top 100 des sociétés de gestion qui ne gèrent pas seulement des fonds actions et obligations « classiques » – comprenez les « hedge funds », les fonds immobiliers, le capital-investissement, les fonds infrastructures ou matières premières –, la part de cette gestion alternative est passée de 3.300 milliards de dollars fin 2013 à 3.500 milliards environ fin 2014. Soit une hausse d’un peu plus de 6 %.

Comme chaque année, les sociétés américaines écrasent le classement. Dans le Top 25, on compte ainsi pas moins de 20 entreprises d’outre-Atlantique. Les français brillent par leur absence : seul AXA IM, filiale d’Axa, sauve la mise avec 55,5 milliards de dollars gérés dans l’alternatif. Macquarie, seul groupe australien du Top 100, domine le classement mondial avec 92 milliards de dollars sous gestion, essentiellement dans des fonds d’infra­structures. Viennent ensuite des noms bien connus dans le secteur comme ceux de Bridgewater, CBRE et Blackstone.

Côté répartition des investissements géographiques, là aussi, l’Amérique du Nord a la cote : elle représente la destination de 47 % des investissements alternatifs. Seuls les infrastructures et les crédits illiquides sont majoritairement investis en Europe, selon l’étude. Enfin, globalement, 36 % des actifs alternatifs sont investis sur le Vieux Continent, 9 % sur la zone Asie-Pacifique et 8 % dans le reste du monde.

Inquiétudes sur l’immobilier

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D’une année sur l’autre, les évolutions par types d’actifs sont relativement mineures, note Towers Watson. A périmètre constant, il relève cependant dans les déclarations des sociétés participantes en 2013 et 2014 des flux qui se sont davantage orientés vers les fonds immobiliers et un peu moins vers les fonds de capital-investissement. « De plusieurs façons, ☻[le marché immobilier] fait penser à 2007 », note du coup le cabinet, qui s’inquiète de rendements à deux chiffres, de volumes de transactions à des plus hauts de plusieurs années ou encore de coûts de l’endettement au plus bas. Pour rappel, les plus gros gérants en la matière sont notamment CBRE et Blackstone.

Réjane Reibaud

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